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 « Ainsi tombent les masques » - Admin

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AuteurMessage
Apollinaria T. Ulanov
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Apollinaria T. Ulanov


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» Chanson : I'm Yours . Jason Mraz
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Cheeze ! : « Ainsi tombent les masques »         -  Admin Sanstitre2i
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MessageSujet: « Ainsi tombent les masques » - Admin   « Ainsi tombent les masques »         -  Admin EmptySam 7 Fév - 19:19


    { Carte . D’identité }

    Nom : Ulanov
    Prénom(s) : Apollinaria, Talia
    Surnom(s) : Apo’, Anya, Polly, ‘Nia, …
    Date de naissance : 21 Mars, ou le début du Printemps
    Nationalité : Anglo-Russe
    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
    Groupe souhaité : Apologika



    { Si . J’étais .. }

    Une chose illégale ? Conduite en état d’ivresse
    Un animal ? Une Louve
    Un geste ? Une caresse
    Un pêché capital ? La Gourmandise
    Une chanson ? Suddenly I see (8)
    Un pouvoir magique ? Voler comme Peter Pan pastèque
    Un mot ? Saltimbanque



    { Rp . Biographie }

    Préambule .

    Tous les journaux l’affichaient en première page : Une Anglaise sur le trône Impérial ! Ce fut lors d’un voyage en Angleterre que les deux jeunes gens se rencontrèrent, lors d’une soirée mondaine. Quelques pas de danse, des regards profonds, des arabesques, au son de la musique. Le coup de foudre fut immédiat ; la passion s’empara d’eux, ils ne s’aimaient pas, non, c’était plus que cela. Brionny, l’Anglaise, avait fait chavirer le cœur du bel héritier de Russie, Alexandre. Ils étaient nécessaires l’un à l’autre, et ne s’imaginaient plus autrement qu’ensemble. Vivre pleinement leur amour fut cependant la chose la plus difficile qu’ils eurent. Ce coup d’état avait fait l’effet d’une bombe au sein de leurs pays natals, les forçant à observer une certaine retenue, face aux médias surtout. Alexandre, l’héritier du trône, devait suivre l’étiquette, et se plier au conformisme, ce qui excluait toutes effusions publiques, avec Brionny. Cela leur était exclu. Pourtant, le jeune homme ne pouvait pas se résoudre à établir une certaine distance avec elle, ça lui était impossible, il savait où il allait, et avec qui. Leurs familles pensaient courir à la catastrophe, tandis que les journalistes proclamaient déjà la future Impératrice de Russie. Le jour de son sacre, à la mort de son père, Alexandre s’executa, dans les règles de l’art, à un détail près. Une fois sacré, il s’approcha de Brionny, l’embrassa fougueusement et avoua au monde entier qu’il avait l’intention de former une famille et de s’y consacrer pleinement, même si la Russie doit en subir les conséquences. Une nouvelle ère commençait, la leur. Les années passèrent, une vie bien remplie les comblait. Puis vint le 21 Mars.
    Des cris résonnaient dans tout l’hôpital, des cris stridents. Ce n’était autre que la petite Apollinaria, fille de Brionny et Alexandre. Le peuple entier se réjouissait de la venue d’une belle petite tête blonde. Ils reçurent des tas de cadeaux, venant des quatre coins du monde, son enfance permettait d’être exceptionnelle. Et elle le fut. Choyée par ses proches, elle n’eut jamais éprouvé le moindre regret d’être née dans ce milieu compliquée qu’est la royauté. L’autre grand avantage auquel la demoiselle eut le droit fut les voyages. Née d’une union Anglo-Russe, elle partageait sa vie, depuis ses premières couches, entre Londres et Saint-Pétersbourg. Ses voyages lui ont permis d’acquérir une certaine sociabilité humaine. Tout semblait aller pour le mieux. Malheureusement, un drame s’abattit sur la famille Ulanov. Un incendie illumina le ciel obscur de cette nuit d’hiver. L’affaire fut étouffée, Apollinaria n’avait pas beaucoup d’informations : elle savait que le feu s’était déclaré dans les cuisines du Palais et que la fumée noire fut ce qui intoxiqua ses parents dans leur sommeil. Les seules rescapées de la famille étaient Apollinaria et une de ses cousines (elles n’étaient pas à Saint-Pétersbourg cette nuit-là, mais à Londres.) La jeune Anya, du haut de ses 12 ans, doutait de cette histoire, elle ne savait pas si elle devait y croire, ce qui lui laissa un sentiment d’amertume. Sa vie semblait destinée à être parfaite, et en une nuit, tout avait basculé. Elle était désormais la seule héritière du trône de Russie, trône qu’elle refusa. En effet, malgré son jeune âge, la demoiselle était mûre, et savait les conséquences que le statut d’Impératrice imposait. La douce et innocente blondinette se révélait bien plus forte que personne ne l’aurait pensé.


    Exil d’un Pantin .

    Le printemps arrivait à grands pas, et l’anniversaire d’Apollinaria lui tenait compagnie. Enfin ses 18 ans allaient lui permettre d’être totalement libre, et de ne plus avoir à dépendre de certaines « protections » que ses parents avaient pris soin de mentionner dans leurs testaments, des années auparavant. C’était adorable de leur part de vouloir protéger leur fille, mais Anya n’en pouvait plus ; après tout, elle avait refusé le trône, à quoi bon s’occuper d’elle ? Elle avait un besoin irréfutable de liberté, d’indépendance. Elle se considérait comme un pantin, un bonhomme que des tiers personnes s’amusent à faire gigoter, qui lui font prendre la forme qu’ils désirent. Elle se sentait comme prisonnière, dans ce monde où elle avait grandi, pendant six ans, sans la présence de ses parents. L’argent, les bals, les paillettes, tout ce dont rêve une petite fille en s’imaginant princesse, Anya l’avait. Elle n’en était pourtant pas moins malheureuse lorsqu’elle voyait des enfants, heureux par le simple fait d’être cajolés par leurs parents. Dans son esprit vagabond, une expression revenait sans cesse dans la tête de la demoiselle ; The Show Must Go On.
    Le jour J approchait ; la fonte des glaces avait commencé, la neige fondait, des bourgeons fleurissait sur les branches des cerisiers. Le printemps sonnait l’heure. Les rayons de soleil se faisaient moins rares, au grand bonheur d’Apollinaria, qui rêvait de se prélasser au soleil (bien qu’elle sache qu’une température assez clémente pour lui permettre de se balader en maillot de bain était tout à fait improbable en Russie.) Trêve de plaisanterie, nous voilà au jour J.
    Le 21 Mars. Ce vingt-et-un Mars, celui qu’elle avait tant idéalisé, celui qu’elle nommé intérieurement : Libération. Evidemment, cela ne comprenait pas les bals et autres soirées mondaines dûs à la noblesse des Ulanov. Une énorme fête lui était consacrée, une fête où les mots d’ordre étaient : Champagne & Autres Alcools en tout genre. Original, me dites-vous ; eh bien sachez que les organisateurs de sa soirée d’anniversaire étaient des amis, certes, mais du même milieu qu’elle, ce milieu qu’elle chérissait et repoussait à la fois. Apollinaria ne pouvait pas y échapper, elle était l’objet de la soirée, un anniversaire, et pas des moindres, celui du cap Ado-Adulte. Pendant plus d’une heure et demi, elle essaya des tenues, toutes aussi différentes les unes des autres : rose avec une queue de lapin ? Non. Vintage ? En Jean ? Non. Classe ? Non plus. Enfin, elle opta pour la courte robe blanche, signée Lagarfeld. Après une légère touche maquillage, direction la fête du siècle. Un monde fou l’attendait. Jamais elle n’aurait imaginé que ce château pouvait contenir autant de monde, elle n’en revenait pas.
    Ce château avait été complètement transformé pour Anya, il ressemblait bien plus à une discothèque désormais.
    Minuit sonnait, la fête battait son plein. Soudain, Eliot, l’homme dont elle était follement amoureuse, lui proposa quelque chose de fou : s’enfuir. A Moscou, ensemble. Et puis, ils ne seraient pas seuls, ses meilleurs amis viendraient, et comme le dit le dicton, les amis se comptent sur les doigts d’une main. Ses meilleurs amis, comme Lou, sa meilleure amie, Aaron, son meilleur ami ou encore Sixtine, une amie d’enfance. Ils se retrouveraient là-bas, à Moscou, dans la semaine. Quant à eux deux, les cartes étaient entre les mains d’Apollinaria, ils pouvaient partir illico presto, un jet privé les attendait dans le fond des jardins du château. La réponse d’Anya fut claire et précise :

      « Oui oui ouiii ! »


    Une nouvelle vie commencerait, sa vie. Comme promis, Eliot l’emmena dans le jet, qu’il était adorable ; le jeune homme avait pris soin d’emmener le sac d’Apollinaria, avec tout ce dont elle a besoin quotidiennement, mais pas seulement ; son chien Pathos (un chiot Labrador) était aussi du voyage. Anya, comblée, était au paroxysme de l’excitation et de la joie. Tant qu’elle versa des larmes, que remarqua son petit ami. Blottis l’un contre l’autre, ils s’envolèrent pour leur nouvelle ville, Moscou, au son d’une chanson qui définissait bien l’état d’esprit habituel de ces deux là : The Show Must Go On.


    { Toi . toi }

    Prénom : Alizée
    Pseudo : Zou
    Âge : Seize ans et toutes mes dents
    Commentaire ? Magnifique forum, Team extraordinaire (et modeste xD)
    Avatar : Kirsten Dunst
    Code :
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